La Marraine du Salon
Marthe VILLALONGA
Biographie :
Participant aux spectacles de théâtre organisés dans son village natal, Marthe Villalonga étudie l’art dramatique au Conservatoire d’Alger. Installée à Paris, elle se produit sur scène, jouant dans les pièces Purée de nous z’otres, Je veux voir Mioussov ou encore Mesure sur mesure, et à la télévision dans les séries Janique aimée (1963), Les Saintes chéries (1965) et Agence intérim (1969).
Elle apparaît pour la première fois au cinéma aux côtés d’Annie Girardot dans Déclic et des claques (1965) de Philippe Clair. Actrice fidèle à André Cayatte (La Mandarine (1972), Il n’y a pas de fumée sans feu (id.), Verdict (1974) et A chacun son enfer (1977), elle accède à la consécration avec son personnage de mère abusive de Guy Bedos dans les deux comédies d’Yves Robert : Un éléphant, ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977). Alter ego féminin de Robert Castel, Marthe Villalonga est souvent cantonnée à des rôles de mère Pied-noir exubérante, comme en témoignent ses prestations dans Inspecteur la Bavure (1980) et Banzaï (1983) aux côtés de Coluche, Trois hommes et un couffin (1985) et Pizzaiolo et Mozzarel (id.). Elle côtoie à quatre reprises Roger Hanin à l’écran, incarnant son épouse dans Le Sucre (1978), Le Coup de sirocco (1979), Le Grand carnaval (1983) et sa mère dans La Baraka (1982).
A partir de 1985, elle explose sur le petit écran en interprétant la très populaire femme de ménage Rose Plouhannec dans la série télévisée Maguy. Marthe Villalonga se montre également à l’aise dans un registre plus dramatique, faisant preuve de sensibilité sous la direction d’André Techiné dans Les Innocents (1987), Alice et Martin (1998) et Ma saison préférée (1993), où elle campe de manière inattendue et remarquable la mère de Catherine Deneuve et de Daniel Auteuil.
Très active au théâtre et à la télévision Tramontane (1999), Docteur Sylvestre (id.), Judicaël (2001), Le Divin enfant (id.), Nés de la mère du monde (id.)), elle revient épisodiquement au cinéma en étant à l’affiche du Lait de la tendresse humaine (2001), de la comédie Lovely Rita (2003) aux côtés de Christian Clavier, et en prêtant ses traits à la mère des Dalton (2004). La même année, elle apparaît dans Au secours, j’ai 30 ans !, une comédie signée Marie-Anne Chazel, puis dans le Comme t’y es belle! (2006). Plusieurs années après, on la retrouve dans une autre comédie française aux côtés de toute une nouvelle génération d’acteurs : Nous York (2012), réalisé par Géraldine Nakache et Hervé Mimran.
Après deux apparitions dans les comédies Turf et Supercondriaque, la comédienne de 83 ans en 2015 joue le rôle principal de La Dernière leçon aux côtés de Sandrine Bonnaire, celui d’une grand-mère ayant choisi de fixer la date et les conditions de sa disparition.
Elle sera présente au vernissage du Salon le 9 juillet dès 17 h
Nous sommes particulièrement heureux de l’accueillir à Vittel
Les Invités d’honneur
Kazik GASIOR
En 40 ans, les recherches artistiques de Kazik Gasior ont évolué. Le bois l’a mené vers la force vitale et la pureté. Puis avec la pierre, l’artiste a essayé de matérialiser le temps.
Ces dernières années, sa passion va vers la différence entre ces deux matériaux que tout oppose : bois-pierre, pierre-bois. L’un est végétal, l’autre est minéral, et pourtant dans la sculpture de Kazik Gasior l’un fait partie de l’autre.
Dans ce dialogue de deux forces opposées, on se croise, on se provoque, on se divise. Mais aussi, on chante, on se respecte, on coexiste et souvent la relativité des forces qui existent dans ces relations passionnées et complexes, s’harmonise.
Quelquefois c’est l’ambre, à mi-chemin entre règne végétal et minéral, qui intervient comme médiateur. Ce mystérieux fossile aux vertus régulatrices d’énergies, sait parfaitement calmer les tensions propres aux relations bois-pierre. C’est une confrontation éternelle, course entre la vie et la mort, où il n’y a ni vainqueur, ni vaincu.
Ainsi le rapport de force se trouve neutralisé, permettant à ces deux matériaux de ne former qu’un : le bois-pierre.
Merveilleuses sculptures qui surprennent l’œil. C’est un régal d’admirer ces réalisations «extraterrestres».
Jean-Marie ZACCHI
Jean-Marie ZACCHI s’inscrit dans le mouvement de la transposition figurative.
Son travail se situe aux frontières du figuratif et de l’abstrait pour en tirer une œuvre forte et originale qui le distingue et lui donne une importance dans le monde des arts plastiques.
Plus on regarde ses toiles, plus on les aime. C’est la marque d’œuvres sincères qui traversent les modes et le temps. Diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts Modernes de Paris, sa carrière de peintre débute en 1963, lors de la première exposition dans le cadre de la Société des Artistes Français au Grand Palais.
L’homme et l’artiste sont intimement liés par des qualités humaines rares qui sont faites de droiture et de sincérité qui se reflètent dans sa peinture entre Matière et Lumière.
Son œuvre nous invite à l’évasion et au rêve .
Jean-Marie ZACCHI est particulièrement connu pour son thème « des arbres » et surtout pour ses coloris bleus et verts.
Dernièrement, et depuis ses nombreux voyages au Japon, en Corée et en Chine, il emploie une gamme de couleurs extrêmement variée.
Jean-Marie ZACCHI est peintre officiel de l’Armée et de la Marine. Il a fait tout au long de sa carrière l’objet de nombreuses distinctions. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs musées et dans de nombreuses collections privées tant en France qu’à l’étranger.
La République de Corée, pays invité d’honneur
A l’occasion du 130ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec la Corée, nous aurons le plaisir d’accueillir une délégation composée de 7 artistes coréens.
L’ambassadeur de la République de Corée, Son Excellence Mo Chul-Min, sera présent au vernissage le samedi 9 juillet 2016.
La Présidente du jury
Yo COQUELIN
Peintre de l’imaginaire, Symboliste et visionnaire, YO COQUELIN travaille sur toile avec des techniques à l’huile de la Renaissance. Ces œuvres , où s’interpénètrent des architectures grandioses et des personnages imaginaires aux accents fantastiques avec parfois des références mystiques ou mythologiques, s’adressent à notre inconscient. Avec une grande maîtrise du trait et des glacis, YO COQUELIN transcrit des émotions en dehors des modes ou des événements temporels. Son univers est un voyage dans le Temps et la Mémoire, entre ordre et chaos, comme autant de passages entre le passé et l’avenir; “J’aimerais que mes toiles tissent des liens entre ce qui a été, ce qui est, et ce qui sera”.
Sa démarche consiste à rechercher l’Harmonie au delà de l’apparence , du complaisant et de la facilité.
Le jury 2016
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